L’ incohérence de la circulation routière n’ est rien d’autre que le fait d’une ignorance notoire des lois et règlements qui régissent la circulation routière et de la connaissance technique de la conduite de l’automobile qui est inhérent aux lois de la physique particulièrement par les conducteurs et la quasi totalité des usagers de la route Et cela est dû fait que depuis plusieurs décennies l’obtention du permis de conduire n’est plus axée sur l’évaluation de la connaissance et maîtrise des règles du code de la route et de la conduite de l’automobile mais elle est assujettie à la bourse du candidat au permis de conduire toutes catégories confondues. De ce fait,il est aisé de constater hélas! combien l’insécurité routière s’est implantée dans tous les segments du réseau routier.
Car si à l’ examen du permis de conduire le candidat devait être évaluer par rapport aux compétences acquises sur la sécurité routière notamment les règles du code de la route qui régissent la circulation routière et qui est applicable à tous les usagers de la route.
Le conducteur, lui il est astreint particulièrement à deux éléments du code de la route : le devoir et le pouvoir qui sous-tendent l’application des règles de circulation, raisons auxquelles il est évalué à l’examen théorique du permis de conduire. Le candidat est évalué par rapport à ces règles qu’il est censé maîtriser et appliquer au quotidien.
Cependant la remarque qui est faite par tout le monde est que l’administration du B.N.P.C par le biais de ses fonctionnaires et une cohorte d’individus appeler démarcheur et qui maintenant ont envahis le secteur de l’auto-école et qui font fi de la science et de la technique de la formation à la conduite de l’automobile ont finalement corrompus et vicies les examens en instaurant la vente des résultats des examens aussi bien théorique que pratique et cela sur toute l’étendue du territoire moyennant la modique somme de vingt milles francs pour un ( primairien) et dix milles francs pour celui qui a été une fois ajourné.
Bien entendu avec la complicité des auto- ecoles.
LA VIE NE VAUT RIEN MAIS RIEN NE VAUT LA VIE.
André MALRAUX
Ces pratiques coûtent des vies humaines et DIEU sait que les pratiques qui ont cours dans les subdivisions régionales sont pires que ce qui se fait à Dakar parce qu’ailleurs le candidat doit payer à la veille de l’examen(sampeu) sinon il est ajourné quelque soit le niveau de sa connaissance.
Ainsi, la plupart des candidats ne sentent plus la nécessité d’apprendre pour acquérir des compétences qui sont pourtant garants de la sécurité routière, ils ne sont mus que par l’obtention du permis de conduire et comble de malheur on a l’ outrecuidance de les faire croire que la conduite est une question d’habitude et non d’aptitude et s’ils appliquent les règles de la sécurité routière et du code de la route, ils risquent d’y laisser des plumes. Arguments fallacieux des incompétents qui veulent se donner une bonne conscience…ce qui augure le nivellement vers le bas.